Asthme RMO |
Créé le 15/07/1999 |
Auteur : A. Taytard |
(Mis à jour le 17/09/2006) |
|
|
|
|
|
|
Suspendue
par Arrêté du 4-12-1998
1/ Il n'y a pas
lieu de répéter les tests d'hyper-réactivité bronchique non spécifique dans l'asthme,
hormis le cas particulier des asthmes professionnels.
2/ Il n'y a pas
lieu de pratiquer un bilan allergologique initial systématique dans l'asthme, sauf chez
l'enfant.
3/ Il n'y a pas
lieu de pratiquer des tests microbiens ou utilisant des extraits non standardisés dans
l'exploration de l'asthme à composante allergique.
4/ Il n'y a pas
lieu de pratiquer des tests cutanés à lecture semi-retardée, ou retardée dans
l'exploration de l'asthme à composante allergique.
5/ Il n'y a pas
lieu de pratiquer de manière systématique, devant des tests allergologiques positifs,
une immunothérapie spécifique de désensibilisation dans l'asthme.
6/ Il n'y a pas
lieu d'utiliser l'immunothérapie spécifique, sauf dans certaines situations (*).
7/ Il n'y a pas
lieu de pratiquer des tests allergologiques pour suivre l'efficacité d'une
immunothérapie spécifique dans l'asthme.
8/ Il n'y a pas
lieu d'instituer une corticothérapie orale au long cours chez un asthmatique, sauf en cas
d'échec de la corticothérapie inhalée à fortes doses et à condition de l'associer à
celle-ci.
(*) :
L'immunothérapie spécifique concerne une minorité de patients soigneusement
sélectionnés, quand les conditions suivantes sont réunies :
il existe un
facteur allergique déclenchant confirmé par la confrontation de l'histoire clinique et
des tests allergologiques
l'éviction ou
l'évitement de cet allergène s'avère impossible
un traitement
médicamenteux est en cours, au palier correspondant à la sévérité de la maladie
(l'immunothérapie spécifique peut être associée mais ne doit pas être substituée à
ce traitement),
ce traitement
adapté ne permet pas une maîtrise suffisante de la maladie.
|